Problème des déchets à Bamako
Thème du projet
« Entre les mouches, les rats, les feux dans les décharges qui peuvent durer plusieurs jours et empestent les quartiers et la pollution des quelques puits (odeurs nauséabondes), il devient de plus en plus difficile de cohabiter avec une telle décharge. »
Il semble qu’un des soucis majeur de la ville de Bamako soit le traitement des déchets.
Aussi avons-nous décidé de nous interroger à une solution envisageable offrant à Bordeaux l’opportunité de venir en aide à la population malienne.
Bamako Bordeaux
Situation à Bamako
La ville de Bamako ne comporte en son sein aucune décharge définitive ; de ce fait les décharges sauvages se multiplient, deviennent pérennes et détériorent la qualité de vie des Bamakois. En effet Le Mali est confronté à un important problème de déchets plastiques, industriels et liquides, qui ne sont pas traités.
De plus, de nombreuses familles de la capitale ne sont pas abonnées aux GIE d’assainissement (Groupement d’Intérêt Economique), au motif que les coûts de transport de ses déchets fixés sont trop élevés.
Cela entraîne d’ailleurs des conflits sociaux entre les autorités administratives, « qui cachent leur laxisme en dénonçant l’incivisme des populations ». On estime à 666500m3 le volume de déchets par an au Mali.
Cette mauvaise gestion des déchets entraîne des problèmes d’hygiène (maladies telles que des allergies, cancers, modification des chromosomes et malformation…), des dégradation des lieux de vie et insalubrité.
De manière générale, les conditions de vie à Bamako sont catastrophiques.
Le projet
Pour se faire, la réflexion du projet se déroule en 3 étapes :
· Prévention et sensibilisation de la population sur le traitement des déchets, le recyclage ;
D’un côté les étudiants maliens en instaurant des journées de nettoyage de la ville avec la participation des étudiants bordelais. D’un autre côté, une sensibilisation des parents grâce à l’association Ingénieurs sans frontière qui est prête à intervenir bénévolement dans la mise en place des projets environnementaux.
· Trouver des investisseurs, comme Rentforce et les entreprises de recyclage de déchets (PAPREC), qui pourraient financer les matériaux tels que les camions, les déchetteries. Cela permettrait de créer de l’emploi et d’améliorer ceux existants.
· Etablir un partenariat entre la fac de Bordeaux I (Mention sciences de la Terre, environnement et écologie et Ecole de doctorat sciences et environnement) et plusieurs écoles à Bamako.
Allées Tourny